Les nourrissons victimes d’un syndrome du bébé secoué ont un comportement inhabituel, caractérisé par un ou plusieurs symptômes. Si vous avez l’impression que votre bébé a été secoué, contactez au plus vite les services d’urgence médicale. Des examens approfondis permettent de diagnostiquer dans les plus brefs délais, d’éventuelles lésions neurologiques. L’enfant peut ainsi bénéficier de soins adaptés à son état.
Les signes qui doivent vous alerter
Soyez vigilant si vous remarquez chez votre bébé :
- une somnolence inhabituelle, des troubles de la conscience ou une extrême irritabilité ;
- un refus de manger, une alimentation minime ou des vomissements sans raison apparente ;
- une perte des sourires ou du babillage habituels ;
- une tendance à ne pas fixer le regard, des pupilles de dimensions inégales ou une incapacité à suivre un mouvement des yeux ;
- une rigidité du corps, des mouvements anormaux ou des convulsions (les bras et les jambes se raidissent ou se mettent à bouger de manière incontrôlable) ;
- une difficulté à respirer ou des pauses respiratoires.
Le syndrome du bébé secoué est un traumatisme crânien infligé par secouement.
https://www.essonne.fr/fileadmin/2-sante-social-solidarite/enfance/DPMI/BB-fragile-2012.pdf
Il est observé chez des nourrissons de moins de 1 an, souvent moins de 6 mois.
Les symptômes ne sont pas spécifiques et d’importance variable.
Les conséquences sont graves : décès, séquelles neurologiques.
Le taux de récidive du secouement est élevé, estimé à plus de 50 % des cas, ce qui souligne l’importance de reconnaître le syndrome et de prévenir la récidive.
Il faut donc améliorer la reconnaissance du syndrome du bébé secoué par les professionnels de santé et d’en préciser la démarche et les critères diagnostiques ;
- d’identifier les mécanismes lésionnels possibles ;
- de préciser la conduite à tenir pour protéger le nourrisson.
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